Les sociétés de certification
C'est une règle appliquée partout en Europe et ailleurs. Tout type de véhicule ferroviaire - nouveau ou modifié -, doit obligatoirement être autorisé au niveau national, sans quoi il ne peut rouler. Qui s'occupe de cela ? Le ministère des Transports, lequel délègue cette tâche à des sociétés de certification, elles-mêmes certifiées en tant qu'organisme de certification agréés auprès du gouvernement. Ce sont donc ces sociétés qui garantissent la conformité du véhicule auprès du ministère, lequel délivre, sur base du rapport remis, l'autorisation de circulation.
Lorsque des modifications sont apportées au type de véhicule et/ou au véhicule, qu'il s'agisse d'une modification des règles applicables suffisante pour nécessiter une nouvelle autorisation de type, d'une modification de la conception (en fonction de l'ampleur de la modification) ou d'une modification du domaine d'utilisation, il est aussi nécessaire de demander une autorisation. Si un type de véhicule déjà autorisé et/ou un véhicule est modifié, l'ampleur des changements doit être analysée et, le cas échéant, refaire un parcours de certification. C'est le cas par exemple quand une locomotive "ancienne" (disons construite en 2000), reçoit le nouveau système ETCS à bord, avec de nouveaux logiciels. Une certification, s'impose pour s'assurer que cette locomotive modifiée respecte tous les critères de conformité.
Généralement, la certification suit les tests sur centres d'essais comme indiqué plus haut. Une certification se fait pratiquement toujours en condition réelles, c'est à dire sur le réseau existant. À priori, sauf pannes soudaines, la certification ne se fait que si le constructeur a obtenu au préalable de bons résultats lors des tests dynamiques, sans quoi il ne prendrait pas le risque d'une certification qui échouerait de toute manière.
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