Ils s’appellent CER, UIRR, ERFA ou encore AllRail. Mais qui sont-ils et que font-ils ? Ces associations, qui ont toutes un siège social à Bruxelles, furent créées pour défendre les intérêts de leurs membres auprès des institutions européennes et influencer les décisions. Il ne faut pas les confondre avec des associations sectorielles comme l’UIC, l’OTIF, le FIT ou d’organisation comme le CENELEC ou l’ISO axées sur les normes, mais plutôt ici de lobbying auprès d’instances de décision.
La pratique du lobbying nourrit bien souvent des fantasmes divers d’influences, voire dans le pire des cas de corruption. Or ce n’est pas vraiment le cas.
Environ 15 000 lobbyistes et 2500 organisations de lobbying sont à l’œuvre dans le quartier européen, la plupart d’entre eux au service d’entreprises et de leurs groupes d’intérêts. Pour beaucoup, il s’agit de personnes ou d’organisations enregistrées au Parlement et à la Commission européenne, auprès des décideurs et des fonctionnaires de l’Union européenne. Rien de corruptible là derrière.
La puissance de certaines industries – songeons à l’automobile ou l’aviation -, ne pouvait pas rester sans réponse de la part du secteur ferroviaire qui, hélas, montre une fragmentation importante alors que le rail est déjà mis en minorité dans le monde global des transports. Qui défend le rail auprès des Institutions et des décideurs ? Petite revue non-exhaustive.
Frédéric de Kemmeter
Train & signalisation - Obser-vateur ferroviaire depuis plus de 30 ans. Comment le chemin de fer évolue-t-il ? Ouvrons les yeux sur des réalités complexes de manière transversale