Depuis les premières machine des années 60-70 décrites précédemment, il faudra attendre le développement du TGV Thalys pour revoir une série de locomotives quadri-tensions Sous 15 kV 16⅔ Hz, la puissance est cependant nettement inférieure que sous 25 kV AC. En Allemagne, avec les locomotives BR 189 et Vectron de Siemens, puis les TRAXX de Bombardier, et en France avec la Prima I puis II, les réseaux ont eu à leur disposition pour la première fois de véritables quadritensions. Une « régionalisation » des locomotives reste en usage concernant la signalisation, mais ceci est un autre débat.
Le schéma très succint est décrit ci-dessous. Il nous montre ici une alimentation en monophasé avec :
- le transformateur principal (1), qui adapte la tension de la caténaire à une valeur convenable pour...
- le variateur à quatre quadrants (2), qui fonctionne comme un redresseur et fournit une tension continue constante au circuit intermédiaire;
- les onduleurs triphasés (4) et
- les moteurs asynchrones (5).
Dans le cas d'une tension continue, l'alimentation se fait directement aux onduleurs (4)
Cette architecture est maintenant la seule utilisée par les principaux constructeurs pour lesquels nous avons des chapîtres séparés :
- Bombardier
- Siemens
- Alstom
- Skoda
- Talgo
Et désormais, on parle des locomotives par le nom que les constructeurs internationaux lui ont donné...