Manutention : les terminaux
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Les terminaux portuaires
Les plateformes travaillent en trois temps car chaque étape a son propre rythme. Ces étapes montrent l'importance de la norme ISO et du système de manutention, toujours par le haut. De manière classique, les opérations se déroulent comme suit :
Demain
partie maritime
partie terrestre
L'auteur
Frédéric de Kemmeter 
Train & signalisation - Obser-vateur ferroviaire depuis plus de 30 ans. Comment le chemin de fer évolue-t-il ? Ouvrons les yeux sur des réalités complexes de manière transversale

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1 - Le portique à quai
C'est l'instrument obligatoire pour charger et décharger les navires. On en met jusqu'à six par navires selon la quantité de boîtes à manipuler. Le rythme des portiques varie de 20 à 35 manutentions à l'heure. Le flux est donc ici très rapide car le navire ne reste à quai que quelques heures.

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2 - L'aire de stockage
Elle est alimentée depuis les quais par des straddle carriers (chariots cavalier) qui peuvent déplacer et empiler les conteneurs sur trois ou quatre hauteurs. Les conteneurs sont placés et triés sur ce vaste parking pour quelques heures ou quelques jours, en attendant que se présentent les camions ou les trains vers leur destination finale.

3 - Le terminal intermodal
Il est routier, ferroviaire ou fluvial. Les straddle carriers n'amènent les conteneurs qu'au bon moment, dès qu'un train ou un camion est présent à la réception. Le chargement est effectué sur train par portique de type terrestre tandis que le camion est chargé via straddle carrier. Les conteneurs partent vers leur hinterland.

Les terminaux continentaux
La manutention des conteneurs maritimes dans l'hinterland diffère par des terminaux nettement moins grands et des flux bien plus faibles. A l'origine, ces terminaux n'étaient voués qu'à la seule manutention des conteneurs maritimes. Les caisses mobiles et semi-remorques purement terrestres étaient chargées sur un autre terminal, qui n'avait pas les mêmes actionnaires. Des situations de doublon - avec de sérieux déficits - sont apparues dans certaines villes, provoquant un mouvement de rationalisation. Depuis les années 90/2000, les terminaux ont donc été conçus pour décliner tous les types de manutention verticale. On peut aujourd'hui en distinguer de trois types : 
Grands terminaux à portiques
Des terminaux dotés de portiques sont implantés un peu partout à proximité des grands centres. Ils disposent de plusieurs portiques et de plusieurs voies, ainsi que d'une aire de stockage des conteneurs et parfois de facilités pour les routiers. Ce type de terminal est destiné à gérer plusieurs trains par jour.

Petits terminaux
C'est la version la plus « light », soit un terrain en long doté d'une voie ou deux, et dont la manutention des conteneurs se fait à l'aide d'un engin routier spécialisé appelé reach stacker. Une petite aire de stockage est présente. Ce type de terminal convient pour 1 à 2 trains par jour.
Le transport fluvial
Les terminaux fluviaux le longs des fleuves sont semblables aux grands terminaux puisqu'ils disposent de portiquent à cheval sur le terrain et sur le bord de fleuve ou de canal. Le Rhin, le Danube, la Seine ou la Meuse, par exemple, en compte un certain nombre, certains étant très actifs, tels à Duisbourg, Liège ou Mannheim.